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Les Karens vivent majoritairement en Birmanie. Une minorité habite la Thaïlande (environ 10%), où ils sont présents tout au long de la frontière birmane.

Les Karens ne constituent pas un peuple unifié, mais sont formés de divers sous-groupes aux langues étroitement apparentées.

Les Karens se répartissent entre environ 5 à 10% d'animistes, 15 à 20% de chrétiens, les autres étant bouddhistes.

Selon les animistes, des esprits président aux destinées de tout ce qui vit.

Les Karens possèdent une littérature orale.

Les mythes fondateurs, des contes, des légendes relatives à l'histoire du peuple sont transmis de génération en génération ; fêtes et cérémonies sont l'occasion de relater certains récits.

Nombreux sont les Karens vivant dans les villes.

Les usages et traditions se maintiennent intacts dans les villages relativement isolés.

Le riz et le bambou sont à la base de la vie quotidienne.

Les Karens sont avant tout des agriculteurs, pêcheurs et exploitants forestiers.

Ils élèvent des volailles, des cochons, parfois un ou plusieurs buffles selon leurs moyens.

Leur alimentation est constituée de riz, légumes, fruits, plantes et petits animaux de la jungle, agrémentée de piment, de nya-u, le ngape birman, pâte fermentée de poisson, ou de curries préparés avec diverses épices.

Certains insectes grillés, jeunes guêpes et hannetons, chenilles vertes, certaines variétés de cigales sont aussi des mets appréciés.

Comme les Birmans et les Indiens, les Karens consomment un in de riz.

Les maisons généralement surélevées sur des pilotis sont entièrement construites en bambou et recouvertes de feuilles.

Les vêtements de coton traditionnellement tissés à la main présentent une coupe semblable pour les hommes et les femmes, tout en se distinguant par la longueur, les couleurs, les ornements.